Qu’on la nomme radiocinématographie ou radiovideographie l’objectif reste le même: voir certaines structures de l’organisme en mouvement pendant qu’il fonctionne. Cette technique est présente au laboratoire depuis 1972 !
Pour cela, on a besoin d’une chaine d’instruments composée d’un coté, d’un tube à rayon X qui émet un faisceau de rayons X. Ce faisceau de rayonnement est pour partie absorbé par les tissus de l’organisme étudié , le reste traversant l’organisme. De l’autre coté de l’organisme, un amplificateur de brillance convertit le rayonnement x non absorbé par les tissus en lumière visible. A la sortie de cet amplificateur sont positionnés un objectif et une caméra numérique.
Nous disposons de deux faisceaux orientables à volonté qui, s’ils sont utilisés ensemble, permettent d’obtenir deux images synchrones du squelette à chaque instant. L’analyse de chaque paire d’images permet de reconstruire le mouvement du squelette en 3D.
Le diamètre des images est actuellement de 40cm.L’utilisation de deux optiques de pointe à grande ouverture montées derrière les amplificateurs de brillance et de cameras numériques ultra-sensibles a permis de beaucoup réduire la dose de rayon X envoyés.
Les caméras peuvent enregistrer des séquences d’images avec une fréquence allant jusqu’à 16000 images par seconde. Cette fréquence dépend de la résolution de l’image choisie.
Pour faciliter - et même automatiser - l’analyse des images des méthodes d’augmentation du contraste ou l’utilisation de marqeurs radio-opaques peuvent aider.