Lieu: Brunoy (et visio)

Résumé: L’insuffisance cardiaque, notamment à son stade terminal, peut aboutir à une attitude thérapeutique agressive, soit dans le cas de la transplantation cardiaque allogénique, soit dans le recours à des moyens mécaniques d’assistance cardio-circulatoire. Les progrès considérables effectués depuis 30 ans aboutissent désormais à des résultats crédibles et encourageants. L’assistance cardiaque monoventriculaire apporte une survie et une qualité de vie réelles au prix d’une assistance circulatoire à flux continu.

En parallèle l’assistance circulatoire biventriculaire reste balbutiante. Il peut s’agir, soit de la mise en place de deux assistances monoventriculaires à flux continu (mais avec deux modules, deux drive-line, deux sources d’énergie et une absence de synchronisation), soit du recours au cœur artificiel total (totalement synthétique avec anticoagulation efficace, soit bioprothétique – type Carmat) avec un flux physiologique pulsatile.

Cette discussion peut amener à une réflexion sur l’évolution phylogénétique de cette physiologie des flux sanguins qui a amené progressivement à la sélection naturelle du flux pulsatile.