Lieu: Brunoy

Résumé: Les outils de biologie moléculaire permettent de faire de grandes avancées dans la compréhension de maladies multifactorielles. Ils permettent d’explorer chez l’homme un grand nombre d’hypothèses et de les valider par l’intermédiaire de modèles animaux. Cependant, beaucoup de pathologies présentent des spectres cliniques très diverses sur le plan phénotypique, comme cela est le cas pour des troubles du comportement alimentaire comme l’obésité et l’anorexie mentale. L’identification de biomarqueurs, en particulier génétiques et épigénétiques constitue une voie de recherche importante pour établir la physiopathologie de ces comportements complexes et pour améliorer le dépistage des sujets à risque. Au travers de cet exposé, je rappellerai l’importance des outils de génétiques utilisés mais aussi leurs limites. Je présenterai les grandes voies biologiques et gènes candidats potentiellement impliquées dans l’obésité et l’anorexie mentale. Enfin, par ce que ces pathologies sont grandement influencées par notre environnement, mais aussi par ce qu’aujourd’hui nous disposons de nouvelles stratégies d’études moléculaires, je présenterai de nouvelles hypothèses et mécanismes épigénétiques qui interviennent dans la physiopathobiologie de l’obésité et l’anorexie mentale.