Lieu: Brunoy + visio

Résumé: Au Canada, ~17 millions d’adulte entre 30-64 ans pourrait bénéficier d’une stratégie de prévention pour diminuer le risque de développer la maladie d’Alzheimer ou un trouble neurocognitif majeur. L’une de ces stratégies est par la consommation de poissons riches en gras omega-3 (OM3) puisqu’elle est associée à une diminution du risque de développer la maladie d’Alzheimer. Cependant, les études où des suppléments d’huile de poissons ont été donnés aux participants, les résultats n’ont pas été aussi concluants. Ces incohérences scientifiques peuvent provenir de diverses sources dont entre autres : une incompréhension du lien entre sang-cerveau des OM3, une mauvaise compréhension du métabolisme des OM3, le moment et la durée de la supplémentation. Notre hypothèse est que les OM3 utilisés dans les études jusqu’à présent ne permettaient pas de cibler les bienfaits pour le cerveau dont la mémoire et que de nouvelles formulations d’OM3 permettraient de maximiser les bénéfices cognitifs. Le présent programme de recherche se divise donc en deux thèmes : THÈME 1 – comprendre comment les OM3 sont transférés du sang vers le cerveau, THÈME 2 – Maximiser le transport des OM3 au cerveau. Pour investiguer ces deux thèmes, nous utiliserons des modèles animaux (souris et primate non-humain) et nous recruterons des hommes et des femmes pour tester les nouvelles formulation d’OM3. Ce programme de recherche est important dans un contexte Québécois et Canadien de vieillissement de la population. Il permettra de bâtir nos recommandations futures en OM3 sur les données probantes qui ciblent le cerveau. Les études conduites depuis environ quinze ans sur les huiles de poissons pour la mémoire ont peut-être manqué la cible puisque les suppléments ne visaient pas directement le cerveau. Puisqu’il n’y a pas de remède à la maladie d’Alzheimer, une réduction aussi minime que 10% du nombre de cas contribuerait, entre autres, au maintien de la qualité de vie de nos aînés et de leurs descendants.