Les microhabitats des arbres (e.g. cavités, fentes de l’écorce, carpophores de champignons lignicoles) sont de plus en plus considérés comme des indicateurs potentiels de biodiversité, plus spécifiques que des structures telles que le volume de bois mort total. Cependant, les références scientifiques établissant le lien entre des indices de biodiversité et le nombre ou l’occurrence de microhabitats restent rares, et la plupart du temps mono-taxon. Ce travail de thèse a pour but  de mieux comprendre les facteurs d’influence des microhabitats des arbres et d’évaluer leur potentiel indicateur comme proxy structurel de biodiversité forestière. Il comporte 4 volets: (i)  Une étude, à l’échelle de l’arbre, de la relation entre caractéristiques individuelles des arbres (espèce, diamètre, vitalité) et le nombre et l’occurrence des microhabitats ; (ii) Une analyse des densités d’arbres porteurs de microhabitats et de types d’arbres porteurs sur un gradient élargi d’exploitation forestière, en comparant zones exploitées et non exploitées en France ; (iii) Un test d’effet observateur sur les inventaires de microhabitats ; (iv) Une analyse du lien entre microhabitats et la biodiversité de 3 taxons saproxyliques supposés dépendre des microhabitats : coléoptères saproxyliques, chauves-souris et oiseaux.

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